Conseils de Food-Trucks
Alcohol abuse is dangerous for health. To consume with moderation.
For your health, eat at least 5 fruits and vegetables a day.
Mon premier conseil,
Ca sera, à moins que vous soyez dans une région qui n’a pas encore ce genre de food-truck, d’éviter tout ce qui est bagels, hot-dogs et burgers, à moins, bien sûr, que vous ne les détourniez ! Le marché se sature à toute vitesse.
Mon deuxième conseil,
C’est de vous demander si, dans votre région, il y a des emplacements encore disponibles susceptibles de vous accueillir. Dans la plupart des pays, on ne s’installe pas où on veut. En matière d’emplacement, j’observe que la majorité des food-trucks existants se concentrent sur quelques grands pôles de bureaux seulement. Pourtant il existe dans tous les grands pays développés, des multitudes de grandes zones d’activités, de grandes zones commerciales, de grands campus universitaires et beaucoup de grandes agglomérations où il est possible d’exploiter un food-truck. Vous trouverez aussi parmi nos concepts des possibilités d’exercer même dans des zones moins urbaines , où là, on va exploiter un des atouts majeurs du food-truck, sa mobilité et aller chasser sur les terres de nos bons vieux camions à pizzas qui sillonnent nos routes et nos parkings depuis des dizaines d’années et sont les véritables ancêtres du food-truck d’aujourd’hui.
Mon troisième conseil,
C’est de choisir des emplacements et des concepts qui permettent de travailler tant le midi que le soir, c’est le cas de la plupart de ceux que je vous propose. Actuellement, cette clientèle du soir, voire du week-end est presque complètement ignorée des food-trucks. Pourquoi limiter sa clientèle aux seuls actifs, les personnes au foyer, les enfants et les retraités sont des clients comme les autres.
Mon quatrième conseil,
C’est de bien déterminer votre offre et notamment son volume et sa complexité. Travailler dans un camion, c’est tout autre chose que de le faire dans une cuisine de 50m². Vous ne pourrez pas y bénéficier du même espace, tant pour la préparation que pour le stockage, à mon sens, ça implique soit une carte courte, soit l’utilisation d’ingrédients récurrents utilisés différemment. Pour vous donner un exemple, dans un de mes restaurants, on achetait du saumon entier, on le vendait sous forme de pavés et de tartare, on en fumait, les restes (queues, déchets de parure) nous permettaient de cuisiner d’excellentes rillettes qui étaient l’entrée best-seller de notre menu le moins cher. Vous ne devrez pas non plus trop multiplier les garnitures et les desserts, on est dans la street-food, ça n’est pas ce que vos clients attendent. D’ailleurs, à moins que vous soyez spécialisé dans les glaces ou les pâtisseries, je vous conseille de les acheter, en vous tenant à ce qui se vend usuellement chez les spécialistes du genre. Appliquez aussi le même principe aux boissons.
Mon cinquième conseil,
Consacrez temps de réflexion nécessaire au montage de votre projet. Déjà, posez-vous la question de savoir si vous ne vous vous êtes pas fait griser par la mode et si vous n’auriez pas intérêt plutôt à vous lancer dans un autre type de restauration, un food-truck ça n’est pas si bon marché qu’on le croit ! Et quand on voit le nombre de food-trucks d’occasion à vendre, on s’aperçoit qu’il n’y a pas que des succès sur ce créneau !
Mon sixième conseil,
C’est, à moins que vous ne soyez un roi (ou une reine) du bricolage, de faire appel à un professionnel pour réaliser votre camion, lui seul saura optimiser un espace réduit et être au fait des dernières normes de sécurité et d’hygiène. Contactez-le une fois que vous aurez complètement défini votre projet et votre carte pour avoir l’outil le plus adapté possible.
Mon septième conseil,
C’est d’apporter un soin tout particulier à tout ce qui est emballage. Si vous ne le faites pas, ça peut être une cause d’échec. Vous vendez de la nourriture à emporter, nous sommes tous habitués à ceux des grandes enseignes, pratiques et souvent jolis. Si le concept choisi le nécessite, n’oubliez pas de fournir des couverts en plastique. Pensez aux serviettes et aux sacs papiers en plusieurs tailles pour que vos clients puissent emporter leurs repas le plus facilement possible. Appliquez le même principe aux sauces, condiments (ne pas oublier le sel et le poivre), vous les choisirez en fonction des plats que vous proposez, si possible en sachets (on ne trouve pas tout sous cette forme). Quoi que vous vendiez, essayez d’avoir au moins de la mayonnaise, du ketchup, de la moutarde de Dijon et de la sauce barbecue.
Mon huitième conseil,
Concerne votre politique de prix, le fait que votre établissement soit mobile ne vous dispense pas d’avoir des prix en harmonie avec la concurrence locale. Si vous êtes trop cher vous ne vendrez rien, si vous n’êtes pas assez cher, vous vous attirerez immanquablement les foudres des restaurateurs locaux, déjà très peu enthousiastes à voir des food-trucks venir leur disputer la clientèle locale. Pensez à ça avant de choisir quel type de concept vous allez choisir. C’est vraiment très, très important, je tiens vraiment à attirer votre attention sur ce point.
Neuvième et avant dernier conseil,
Et ça ne diffère en rien des autres restaurants ou de tout autre commerce, souvenez-vous chaque instant, que la politesse, la gentillesse, le respect et le sourire sont les clefs essentielles de la réussite commerciale. C’est vrai qu’outre les problèmes de tout restaurant, le food-trucker peut aussi être confronté à des problèmes de circulation, de stationnement, d’énergie ou même de produits renversés, mais ça ne doit en aucun cas altérer sourire et bonne humeur !
Dixième et dernier conseil
Qui de prime abord peut vous paraître saugrenu : Avoir un commerce mobile ne vous dispense pas du tout de faire un minimum de publicité. Vieille recette toujours efficace et pas trop coûteuse, le prospectus distribué en boîte à lettres, dans les entreprises et commerces du secteur ou glissé sous les essuie-glaces des voitures, ça marche toujours. Parfois, certaines agglomérations disposent de stations de radio locales avec un bon rapport audience/prix du spot, renseignez-vous. Internet et les réseaux sociaux sont incontournables, D’ailleurs, on trouve aujourd’hui des sites qui listent et localisent les food-trucks au jour le jour, ça pour vous, c’est indispensable. Enfin, la décoration de votre véhicule doit être une publicité en soit, là encore, faites appel à des professionnels, il y en a d’excellents.